TRIFFOU-ILLIEUR le cancre

de l'humour satyriques de l’écriture, Le Belgicisme Belgicide du Français.

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N’oublier pas d’écrire au Père noël dans votre revue pour le mois prochain. LOL

    Novembre 2005

BELGICASUD.

Ptit Sapeur Légion.

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 Subject: Les l’Hémiplégie paralysie complète ou partielle de la moitié du corps, cause accident vasculaire cérébral.  Voici un site d’une ASBL GEH très intérenssant www.geh.be et pour en savoir plus clicquer sur Hémiplégie. Pour vous aidez.

La  légion Votre nouveau forum en ligne vous attend pour partager nos souvenir et ainsi aussi se retrouver tout légionnaire de tout pays. Rejoingnez-nous.

Enveloppe

Maison en chamaille,

Cœur en bataille,

Une main vacille dans les tourmentes égarées.

Un esprit dérouté, les yeux chagrinés.

 

Un corps en rocaille,

Un état en racaille,

Je fulmine ma rage dans l’indécision absolue.

Des pleurs accompagnent mes avenues.

 

Mes bras en tenaille,

Un repas en boustifaille,

Je mange l’angoisse de mes craintes continues.

Indigestion d’une vie, déjeuner révolu.

 

Le soleil braille,

Un cerveau sous la paille,

Je me cache pour mieux étaler  mes envies.

Le poing fermé, aucun défi.

 

Mes mains en cisaille,

Un visage en médaille,

Un cafouillis dans ma tête folle d’idées.

Des propos, silence d’un blessé.

André , épervier.

Le “ René Paul ”

Le rené Paul était un navire Belge servant a passer des évadés, des personnes qui fuyants les allemands. La navette ce faisait entre le Portugal ou l’Espagne vers l’Angleterre. La caractéristique était qu’il transportait des Belges qui allaient s’engagés soit dans les volontaires Belges ou encore mieux dans la Légion Etrangère !  

Ptit Sapeur

A Travers les Stratégies est un Forum a débats sur l’histoire  militaires du Sud. Vous pouvez débattrent aussi sur les mystères de l’histoire mais la changer aussi en donnant votre avis sur une ou des batailles. Des stratégies a organisés pour une bataille réel ou imaginaire c’est ici que cela ce passe.

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Chassis, relief plantes.

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Venise

ARTISTE   idée cadeaux pour la fin d’année noël etc, pourquoi pas une peinture... Bonjour a tous, je suis de retour avec de nouvelle toile en tant que peintre amateur pour m’ensortir je fait des peintures a l’huile sur demande par une photo que vous me donnez et je la peint pour vous, enfant paysage ou nature morte etccc a petit prix. bis Pour plus de renseignement et en voir plus

C L I C

Douceur d’une fleur.

Si ce message vous a causé un quelconque désagrément,
nous vous prions de nous en excusez.

REVOIR :

Les autres revues et explication de la Revue.

  Bonjour Voici la suite de la série sur la méthode EFT, une technique simple qui vous permet de vous libérer de vos émotions négatives et du même coup faire disparaître les douleurs, les phobies, les peurs, etc. Un cas d’Allergie

Comment les choses étaient auparavant.

Mon épouse a eu un diagnostic de sensibilité multiple aux produits chimiques (MCS) il y a trois ans après avoir souffert de migraines, de problèmes d’équilibre et de maux d’articulations pendant les premières quinze années et des allergies normales comme les sinus bloqués, des écoulements du nez, les yeux qui pleurent pendant les 34 ans qui ont suivi. Pendant ces 15 ans mon épouse a cherché de l’aide de nombreux spécialistes, deux neurologistes, un spécialiste du nez et des oreilles et un médecin spécialisé en allergies mais sans succès.

Lors de tests avec un spécialiste de l’environnement, plus de 80 allergies et sensibilités ont été identifiées et des doses de stabilisation sous forme de gouttes et d’injections lui ont été prescrites. Les voici :

- 27 sensibilités chimiques (échappements de gaz, diesel, acétone, éthanol)

- 21 allergies à la nourriture (blé brocoli, sucre)

- 32 allergènes dans l’air (gazon, ambroisie, moisissures, mites de poussières)

Nous étions nouveaux mariés et avant d’utiliser EFT, sachant que je m’intéressais à cette méthode, elle avait essayé plusieurs méthodes pour combattre ces allergies sévères. Des méthodes telles les remèdes aux herbes, la médication par prescriptions, la médication de produits vendus en comptoir et le remplacement des amalgames dentaires coûteux.

Rien n’avait fonctionné et même les doses de stabilisation prescrites par les spécialistes en environnement n’avaient d’effet que si l’exposition aux allergènes était minime.

Mon épouse est professeur d’école et avait des maux de tête, des douleurs abdominales et titubait comme si elle était ivre aussitôt qu’un enfant arrivait à l’école sentant l’eau de cologne ou le parfum, ou s’il utilisait un marqueur à l’encre indélébile. Ça prenait deux jours avant que les symptômes ne disparaissent.

Comment nous avons utilisé EFT pour éliminer les allergies et les sensibilités

Bien que je n’avais jamais utilisé EFT pour ce genre de problème, nous avons décidé au congé du printemps d’essayer EFT. Nous devions être très versatile avec notre approche parce que certains allergènes étaient très tenaces, quelques uns ont disparu en trente minutes, et les autres ont pris de deux à trois heures ou un ou deux jours pour être complètement éliminés. Voici une approche que nous avons utilisée. Nous commencions habituellement par :

- « Même si le gaz diesel me donne mal à la tête… »

- « Même si le gaz diesel me donne mal aux genoux… »

Quelque fois nous devions « courir après la douleur », le mal de tête devenait un mal de dos, et une fois que le mal de dos était réglé le mal de tête revenait, etc. Nous devions être persévérants et éliminer chaque douleur jusqu’à ce que tous les symptômes soient disparus. Une fois que tous les symptômes étaient disparus nous faisions le test musculaire pour vérifier si elle testait toujours positive à l’allergie. Dans plusieurs cas l’élimination du symptôme physique annulait le problème.

Quand l’allergie était toujours présente nous travaillions sur les problèmes émotionnels qui nourrissaient cette allergie :

- « Même si ce n’est pas sécuritaire de me débarrasser de cette allergie, je m’accepte… »

- « Même si j’ai ces allergies depuis si longtemps et que je ne sais pas ce que je ferais sans elles je choisis d’être en santé et libre d’allergies… »

- « Même si mon corps essaie de me protéger avec ces allergies, je m’aime, je m’accepte … »

- « Même si mes allergies veulent dire que je ne peux être là pour tout le monde… »

- « Même si le fait d’avoir ces allergies sévères me rendent spéciale je m’accepte… »

Ce que nous avons trouvé en utilisant le test musculaire lorsque nous éliminions ces problèmes émotionnels c’est que d’autres allergies se sont éliminées complètement ou ont diminué en intensité. Mon épouse a trouvé que EFT était très fatiguant alors nous avons travaillé que sur deux ou trois allergies en même temps. Aussitôt que nous avions éliminé une allergie, elle cessait ses médicaments immédiatement et elle n’avait aucun effet secondaire. (Nous ne suggérons pas ici que les gens devraient cesser de prendre leurs médicaments sans l’autorisation de leur médecin).

Comment elle va maintenant

Elle n’a pas eu besoin de traitements pour les allergies depuis un an et elle a rarement eu d’autres problèmes avec les allergies. Lorsqu’un problème apparaissait il venait d’une substance qui n’avait pas été travaillée avec EFT. À chaque fois que nous identifions une substance nouvelle, nous utilisons la méthode décrite plus haut pour régler le problème et la réaction anti-allergène ne revient pas.

Nous avons découvert que nous n’avons pas à savoir la substance précise pour éliminer le problème. Par exemple un jour alors que nous prenions une marche au début de l’été au moment ou tous les arbres sont en fleurs, elle a eu une réaction très forte à un pollen non identifié. Nous sommes revenus à la maison et nous avons tapé sur :

- « Même si j’ai eu une réaction allergique à ces pollens ce matin… »

Et nous avons réussi à éliminer le problème aussitôt. Les marches que nous avons prises plus tard n’ont donné lieu à aucune réaction allergique. Je suis persuadé qu’il reste plusieurs aspects à ce problème afin d’éliminer la propension de mon épouse envers les allergies. Cependant sa qualité de vie et notre compte de banque qui ont souffert du prix de ses traitements et de ses médicaments se sont grandement améliorés depuis que nous avons utilisé EFT pour résoudre ces problèmes.   Andy Mason

À la prochaine   Maurice  Magnétiseur & Radiesthésiste   Formateur en EFT    maurice_4@sympatico.ca

Pièce de théatre ;  l’auteur

 Brèjon Christelle écrit  une pièce en trois actes “ L’amour au bord des larmes ” qui dénonce la violence dans les familles.

ACTE II

Scène I

Avant que les rideaux ne s'ouvrent.

Narrateur :

Nous sommes en 1968, Pierre, (le fils d'yvette et Antoine), lui, se croit toujours dans sa ferme. Il a épousé Françoise une mère célibataire. Ils vivent dans un appartement à Paris avec leurs deux enfants, (Paulette et Bruno). Quant à Juliette elle est restée pour s'occuper de ses grands-parents, et c'est avec soulagement qu'elle a trouvé un mari, un garçon du pays, le fils Cogner. Pauvre Juliette elle ne verra sans doute jamais Paris. Attendez, peut-être que si, pendant la foire agricole.

LES RIDEAUX S'OUVRENT

Paulette et Bruno dansent. Pierre entre en scène, les cheveux hirsutes, la chemise sortie du pantalon, il éteint la radio.

PIERRE : C'est un paysan, il est déjà à moitié estourbi par l’alcool, il gueule sur Françoise sans aucune raison, il lui parle très près du visage, prêt à lui mettre un coup, il grimace, son visage est déformé par la haine.

PIERRE-C’est quoi c’bordel ! Et toi, tu dis rien ?

FRANCOISE-Qu’est-ce que tu veux que j’dise ?

PIERRE-Bah ! Rien, bien sûr, tu n' leur dis jamais rien, t’es tellement conne ! Qu’est-ce que t’as fait à bouffer ?

FRANCOISE-Des frites et du jambon.

PIERRE-J’espère que c’est pas du surgelé, tes frites.

FRANCOISE-J’n’avais pas le temps ce matin, et puis c’est tout c’qui restait dans

L'fraiseur, j’ai passé la matinée à repasser.

PIERRE-T’as passé la matinée à repasser ?

FRANCOISE-Avec les plis que j’dois faire à tes chemises, ça prend du temps.

PIERRE-Vas-y ! Dis qu' c’est d’ ma faute ! T’ai allé prendre le café chez la voisine, l’autre gouine.

FRANCOISE- Qu’est-ce que tu racontes, elle n’est pas gouine Giselle.

PIERRE-Tu la défend bien vite !

FRANCOISE-D’toutes façons, j’suis pas allée chez elle.

PIERRE-Menteuse ! On t’a vu !

FRANCOISE-Qui m’a vu ?

PIERRE-Qu’est-ce que tu crois, ils t’connaissent dans l'quartier, avec ton  “ bâtard ”.

FRANCOISE-Tu l’savais quand ont s’est marié que j’étais enceinte.

PIERRE-Oui, j’étais bien con, tu m’as fais pitié avec ton gros ventre. Quand j’t’ai connue, t’étais rien, j’ t’ai presque  ramassé dans la rue ! Alors la moindre des choses, c’est de me faire la bouffe, c'est pas dur quand même !

FRANCOISE-Mais, j’ai fait à manger.

PIERRE-Ta “ MERDE-LA  ! " J’en veux pas !

FRANCOISE-C’est pas de la “ merde ”, c’est des frites. D’toute façon, j’ai plus d’argent pour faire les courses.

PIERRE-T’as tout dépensé !

FRANCOISE-J’avais que cent francs, pour la semaine, ça fait deux semaines que tu m’as rien donné. J’ai plus d’lessive, plus d’ lait, plus rien, j’ai même pas pu prendre le pain pour ce midi.

PIERRE-Tu te “ démerdes ! "T’as bien de l’argent pour t’acheter des   conneries ! T’as qu’à garder un gosse, tu fous rien de la journée ! Tu  fais que d'traîner, t’étais où hier ?

FRANCOISE-Voir l’assistante sociale, pour avoir une aide, pour  payer l’E.D.F.

PIERRE-J’vous l’avais dit ! C’est Versailles ici, toutes les lumières sont   allumées ! Et ton gosse là, à part écouter d’la musique avec ses cheveux longs. T’as vu comment il s’habille, on dirait un clochard. Moi à son âge, j' travaillais, si j’avais la ferme des vieux, j' te l' mettrais au boulot moi, et à coups de pieds au cul.

Et regardant dans les plats en faisant un bruit infernal avec les couvercles.

PIERRE-T'es même pas capable de faire à manger. Tu préfères traîner, PUTAIN VAS ! J’me tire, j’suis mieux avec mes copains  qu’avec toi.

Pierre sort en claquant la porte, Françoise se met à pleurer.

Dring... dring... Le téléphone.

FRANCOISE-Allô. Justine ? (--...)

-Oui, oui, ça va. Ca fait longtemps... (--...)

-Oui. Il va bien. (--...)

-Et à la ferme ça va ? (--..).

-Sept veaux, c’est bien... (--...)

-Oui, je dirai à Pierre que tu l’embrasses, au revoir Justine.

Scène II

Avant que Marguerite n'entre.

Narrateur :

Marguerite est la copine de Françoise, elle a sûrement fumé l'herbe des prés à coté de Tchernobyl, oui… Oui… je sais, on est en 68, mais Marguerite, elle lit dans l’avenir, alors 1986 pour elle, c’est pas important, l’explosion du réacteur, c’est comme si c’était fait, c’est vrai qu’elle n’a pas inventé le “ fil à couper le beurre ”. En un mot Marguerite elle est hip. Elle a brouté avec Fleurette cette pauvre bête.

MARGUERITE : Elle est affublée de vêtements de toutes les couleurs, un turban autour de la tête, des grands sacs, dans lesquels elle sort son matériel ésotérique, peut-être même le guéridon, elle parle de manière lente d’une voix ensommeillée. Son langage est sibyllin, parfois violent.

Marguerite entre en scène, elle est complètement shootée, elle se dirige vers le poste et insère une cassette de Bob Morley.

MARGERITE-C’est cool... J’ai rencontré des copains... On est d'devenu super potes... On va s’acheter un combi- W.W., on s’ tire en Corrèze, on a trouvé une ferme là-bas... Super cool... J’vais clouer mes vieux. On plantera du cannabis...

Elle s'assoit en tailleur par terre, et, voyant les larmes sur les joues de Françoise elle se traîne jusqu'à elle.

MARGUERITE-Tu pleures ? Qu'est-ce qui ce passe ?

FRANCOISE-J’en peux plus...

MARGUERITE-Tiens prends une taffe... Viens avec nous, tu prends tes gosses se sera cool... Tiens fume…

Lorsque Françoise est avec Marguerite la pression retombe, elle est tantôt triste tantôt surexcitée, elle passe des rires aux larmes en une fraction de seconde, c’est une femme dépressive en décalage avec ce qui l’entoure, prête à croire n’importe quoi, elle est complètement à l’ouest.

FRANCOISE-Non, non je ne veux pas et puis la galère, j'ai déjà donné. En plus, tu sais bien qu’il est fou, il me retrouverait, J’t’ai jamais dit, mais quand j’ai rencontré Pierre, J’étais enceinte de Bruno. J’m'étais fais virer de l’hôtel maternel d’Yssy les Moulineaux, on avait fait grève, les filles du M.L.F. nous avaient soutenues, c’est comme ça que j’ai connu Thérèse.

MARGUERITE-Ha oui… Thérèse, elle est géniale Thérèse.

FRANCOISE-- J’me souviens, c'était en juillet, on avait fait un pique-nique. En rentrant, on a appris qu’on était viré par décision de la croix rouge et du ministère de l’intérieur. La plupart des filles ont été placées dans des centres, éloignés les uns des autres. On avait pourtant réussi à  discuter le règlement et à choisir les éducateurs. Il n’y avait pas assez de place pour tout le monde, je me suis retrouvée dehors. Qu’est-ce que je vais devenir ?

MARGUERITE-Attends… je vais interroger l'oracle…

Françoise s’effondre en larmes sur la table. Marguerite sort ses cartes de son sac, et se met en transe.

Quand elle fait sa prédiction, elle prend un air de sorcière qui lirait une formule dans son grimoire, puis, elle se met en transe, regardant vers le haut elle lève les bras. Elle le voit le phallus néon électrifié, elle lui parle comme à la statue d’un dieu. Sa prédiction terminée, elle retombe dans une sorte de léthargie

MARGUERITE--Aie confiance... Aie confiance... (Elle pose une carte). Crois-en mon expérience et prends patience… car en vérité, avant un été... PHALUS SERA ECRABOUILLE. (Elle repose une carte). Matraques sur cheveux décolorés au heinné, bottes de sept lieux iront jusqu’aux cieux... La débandade ébranlée par toute une communauté... (Elle pose une carte) PILULE ! (Elle repose une carte) AVORTEMENT ! (Elle se met en transe). EVENTREMENT ! Par les matraques émasculées. (Elle pose une carte) vagins en salades, clitos dans les choux... Naissance de la jouissance, espérance et endurance... (Elle pose une carte). Militantes ardentes feront naître la parité... Je vois... Je vois... Les garantes de la mémoire collective, servante du pouvoir versatile, de l’encre sera versée INDELIBILE. (Elle pose une carte). Egocentrique contre la trique ! Au tournant d’un grand moment ! Etonnant est toujours déroutant... (Elle prend une carte et la lève très haut) PHALUS... HO… GRAND… PHALUS... NEON ELECTRIFIE, quand il n’y a plus de courant il fait noir dedans... SALOPE... SALOPE en panacée, MINISTRE INJURIE ! Des chiennes en aboiement, gardiennes du firmament. ABRACADABRAQUEMARD... ABRACADABRAQUEMARD... Envolés les rêves tant espérés (Elle jette toutes les cartes en l'air) Je ne vois plus rien. (Elle tombe presque en syncope)

Françoise s'approche, inquiète, elle lui propose un verre d'eau.

FRANCOISE-Tu crois qu’il va y avoir la guerre HOMMES-FEMMES ?

MARGUERITE-Peace and love...

Scène III

Avant que Thérèse n'entre.

Narrateur :

Thérèse, l'autre copine de Françoise est féministe, elle se prend pour Valérie SALANAS qui a écrit “ le premier manifeste de la libération de la femme ”. Les hommes sont des larves malfaisantes, lamentable accident de la génétique qu’un massacre politique devra abolir. Le pouvoir des femelles est à nos portes. Le livre s’impose par sa violence. Thérèse n’écrit pas elle, elle manifeste.

THERESE : Elle est masculine, un pantalon de jean, une grande chemise avec les manches relevées, quand elle arrive sur scène on pourrait la comparer à un tank, elle hurle, “ mon corps m’appartient ”, la voix sévère, grave, elle parle fort, elle est en guerre, elle tire sa chaise bruyamment, elle s’assoit à califourchon, elle prend beaucoup d’espace, en un mot c’est RAMBO.

Thérèse entre en scène  avec des pancartes  sur lesquelles on peu lire “  MON CORPS M’APPARTIENT ”. Décorées de guirlandes de soutient gorges.

THERESE-MON CORPS M’APPARTIENT... MON CORPS M’APPARTIENT... Toutes ensemble... Toutes ensemble...

Marguerite s’accroche derrière elle, suivit par Françoise, elles forment une chenille, font le tour de la scène et se rassoient en riant.

Quand Thérèse est là, Françoise, tout à coup, voit une lueur d’espoir comme si Thérèse, à elle toute seule, était un déploiement des forces militaires, elle croit en Thérèse qui va la sauver.

THERESE-J’arrive d’une “ manif ”, on s’est fait fracasser, il y avait des étudiants qui lançaient des pavés dans la gueule des C.R.S. Roberte, Chantal, Josette, Nicole, on y était toutes, on s'est pas dégonflé, quand on a vu le bordel, on y a été aussi. Non mais, faut pas déconner, y en a marre ! Y en a marre des bonhommes, nous aussi on veut bosser. Et puis quoi encore on n'est pas leurs bonniches. Moi, je te dis que l' Marcel, il a beau être camionneur, c'est pas lui qui porte la culotte. On va quand même pas se laisser emmerder toute notre vie. OUI A LA PILULE !  OUI A L'AVORTEMENT !  VIVE LA LIBERTE !

S’adressant à Marguerite.

THERESE-Qu’est-ce que tu fais, toi avec tes cartes ?

MARGUERITE-Je remontais le moral à Françoise, elle n’est pas bien.

THERESE-C’est encore ton bonhomme ? Quel con celui là ! Je t’avais prévenu… je te l’avais dis que c’était un connard… mais toi t'as rien voulu entendre.  JE L’AIME ! Tu te rappelles ? Laisse le tomber ! Tu mérites mieux que cette épave.

Françoise refond en larmes.

MARGUERITE-Ne pleure pas ma belle, ça va s'arranger, Thérèse t'es vraiment dure.

THERESE-Allez... On ne va pas te laisser tomber ? Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Les bonhommes, il faut les écrabouiller dès le départ, il ne faut pas Se laisser faire, sinon, ils te transforment en serpillière. Il faut qu’on se défende et que l’on reste solidaire. Allez ! Fais-moi un café ! (Pendant que Françoise fait le café). Il est où là ? Je vais te le toper moi !

FRANCOISE-(Françoise revenant avec le café). Non, non,  ne dis rien ça risque d’être pire. D’toute façon, il est parti chez son copain Polo, il n’est pas près de revenir. Thérèse, je suis gênée, mais, t’aurais pas cent francs  à m’avancer, j’ai plus rien.

THERESE-Tiens prends, tu me les rendras quand tu pourras.

MARGUERITE-Allez, on va faire un jeu. T'as pas un guéridon par là. Ha ! Si ! Là.

Marguerite se lève pour prendre le guéridon et l’installe à coté de la table.

THERESE-Qu’est-ce qu’elle nous fait celle-là encore ?

MARGUERITE-Mettez vos mains sur la table, il faut que nos doigts se touchent.

THERESE-Mais arrête donc tes conneries, tu ferais mieux  de venir avec nous brûler les barricades plutôt que de nous faire ton "White Spirite".

MARGUERITE--Allez... Allez... C’est qu’un jeu, histoire de remonter le moral à Françoise.

THERESE-N’importe quoi ! T’es vraiment siphonné ma pauvre fille. L’herbe, tu l’as snifé

 ou quoi ? Parce que depuis le temps, c’est plus un cerveau que t’as, c’est une botte de paille !

MARGUERITE-Bon.. Bon ! Vous êtes prêtes, on y va. Tout le monde ferme les yeux.

Marguerite guettant Thérèse ouvre un œil.

MARGUERITE--Toi aussi Thérèse.

Thérèse ferme les yeux, mais bougonne.

MARGUERITE-Esprit... Esprit... Es-tu là ?

AUGUSTINE-Oui, j'suis là, ça fait un moment déjà.

MARGUERITE-Esprit... Esprit... Es-tu là ?

Augustine se met à crier. --OUI J'SUIS LA !  J' VOUS ENTENDS MOI ! HA … Quelle famille… On est vraiment maudit chez les Martels… Moi mon Gaston en vieillissant, il s'est calmé… Ha ça ! Il a toujours eu un penchant pour l'pinard, ça ! Ca jamais changé, et j'peux t' dire… Que quand il était jeune, il m'a caressé plus d'une fois avec son ceinturon. Hé ! J'avais pas intérêt d'me plaindre… Bah ! D'toutes façons à part l' curé à la confesse… Tiens celui-là y m' donnait des prières en plus à réciter… Comme si c'était d' ma faute si j' prenais des roustes. Ha… L'Gaston… On peut dire qu'il en a bu des litres… Il est mort noyé… Une nuit j' l' entendais qui chantait, rond comme une barrique… Le v' là t'y pas qu'y s'est mis à vouloir attraper la lune au fond du puits, y croyait qu'elle était tombée d' dans c'était qu 'son

r' reflet… L' a tourné la manivelle… Tourné… Tourné… Bah… Pour faire

descendre le sceau, et puis y s'est  penché… Penché…ET PLOUF… C'est comme ça qu'il est

mort Gaston.

MARGUERITE-Esprit... Esprit... Es-tu là ?

AUGUSTINE-J’te dis que j’suis, là. Ha ! Si c'est pas malheureux, personne  m’entend jamais moi...

MARGUERITE-Esprit, si tu es là, fait bouger la table une fois pour OUI, deux fois pour NON...

THERESE-Et comment il va faire l’esprit, s’il n’est pas là, tartuffe, pour taper deux fois ? Eh ! Sans déconner, il faut qu’elle arrête de les allumer ses joints, parce que, avec le White Spirite, et la botte de paille, elle va brûler comme une sorcière.

MARGUERITE-CHUT... Je sens une présence.

A la stupeur générale, la table se met à bouger une fois.

MARGERITE-Arrête, Thérèse, c’est pas drôle.

THERESE-C'est pas moi ! Ho ! Toi, t’es en train de nous entourlouper avec tes fantômes à deux balles.

AUGUSTINE-C’est moi Augustine!

La table se met à bouger dans tous les sens.

AUGUSTINE-HA ! Elles commencent à m’énerver celles-là !

MARGUERITE-Es-tu un esprit malin ?

AUGUSTINE-Bah ! J'crois que j'suis pas trop bête, quelle question ? (Faisant un signe avec son index sur sa tempe pour dire qu'elles sont toquées)

MARGUERITE-J’crois qu’il est parti.

La table se met de nouveau à bouger.

MARGUERITE --Je crois que c’est un mauvais esprit. Bougez pas ! J'vais le faire partir.

Elle sort une bouteille de déodorant de son sac.

MARGUERITE -Vas-t’en ! Mauvais esprit ! Et ne reviens plus nous hanter, sinon ! Gare à toi... J'te gaze !

THERESE-T’es complètement allumée ma pauvre vieille, t’as pété une durite ?

Thérèse regarde et prend  la bouteille.

THERESE-NARTA !

Françoise rit de bon cœur.

MARGUERITE-N’empêche que Françoise, elle ne pleure plus.

THERESE-Pff ! Il faudrait créer une association au lieu de pleurer.

MARGUERITE-Pour quoi faire ?

THERESE-Et bien ! Pour aider toutes celles qui sont comme Françoise. Comment veux-tu qu'elle s’en sorte ? Elle ne peut même pas retourner chez ses parents, ils ne lui ouvriraient même pas.

MARGUERITE-Moi, je me tire en Corrèze COOL...

THERESE-Et qu’est-ce que tu vas faire en Corrèze ?

MARGUERITE-On va vivre en communauté avec des potes... HIP... HIP... HOP...

FRANCOISE-Elle a fumé la moquette.

MARGUERITE-Vous-vous compliquez la vie... Vous devriez fumer un peu plus et penser un peu moins.

THERESE-Il n’y aurait pas des hormones mâles dans ton herbe, dis ?

MARGUERITE-Bof ! J'sais pas.

THERESE-On a distribué des smarties à la sortie du lycée, on a dit aux étudiantes, que c'était pas plus dur de prendre la pilule, que de manger un bonbon. Si la loi sur l’avortement ne passe pas, c'est sur le bureau de Simone WEIL qu’on les fera. On va brûler nos soutien- gorge, fini les petites pépées, on va leur montrer qu’on a des couilles.

MARGUERITE-Mais pourquoi tant de haine ?

Paulette entre en scène.

PAULETTE-Maman…

FRANCOISE-QUOI ?

PAULETTE-J'ai faim…

FRANCOISE-TienS, voilà cent francs, vas acheter des pommes de terre, du lait, du beurre et du pain.

Paulette sort.

THERESE-Elle a grandi, ça lui fait quel âge maintenant ?

FRANCOISE-14 ans, elle a beaucoup de retard à l’école et puis, j'sais pas ce qu’elle a, elle devient agressive avec tout le monde. La dernière fois, quand je lui ai demandé de ranger sa chambre, elle a fait une crise. Elle s’est mise à hurler. J'me demande, si je ne dois pas la mettre en pension.

THERESE-Ca va passer, ça doit pas être facile pour eux. Et Justine, ta belle-sœur, elle ne pourrait pas la prendre pour les vacances, la campagne, ça lui ferait du bien.

FRANCOISE-Tu sais, depuis que Pierre a quitté la ferme, il n’aime pas trop y retourner,

de toutes façons il ne s’entend pas avec le mari de Justine, il a l’impression qu’il lui a prit sa place.

THERESE-Pourquoi est-ce qu’il n’ont pas hérité par moitié, c’est bizarre ?

FRANCOISE-J'sais pas, personne n’en parle, Pierre encore bien moins. Pourtant, Justine nous a déjà proposé de venir quelques jours, mais Pierre ne veut pas en entendre parler.

THERESE-Ouais ! C’est bizarre ?

Tout à coup, les lumières s’éteignent.

MARGUERITE-Attendez ! J’ai une pile dans mon sac.

Augustine pousse le sac de Marguerite avec sa cane. On entend un gros “ boum ”.

MARGUERITE-J'suis tombée... Putain, Françoise, t'as pas payé l’E.D.F. ?

FRANCOISE-J’comprends pas ? L’assistante sociale m’avait pourtant dit qu’elle s’occupait de la facture.

THERESE-T'as pas des bougies ?

FRANCOISE-Si, dans le tiroir.

Pendant que Thérèse cherche les bougies, Marguerite allume sa pile, et se retrouve nez à nez avec le fantôme d'Augustine. Qu'elle est la seule à voir.

MARGUERITE-AH ! ! ! Qu’est-ce que c’est ?

THERESE-Quoi ?

MARGUERITE-Là !!!

Thérèse allume les bougies.

THERESE--Qu’est-ce que t'as vu ?

MARGUERITE-UN FANTOME ! ! !

Et elle se précipite pour sortir, complètement affolée.

THERESE-Elle est complètement déjantée.

FRANCOISE-Elle est comme ça Marguerite, on a bien rigolé, heureusement qu’elle est là parfois pour me remonter le moral, c’est un vrai clown. Elle trouve toujours des pitreries, même dans les situations désespérées. En tout cas, c’est plus Versailles ici, comme dirait Pierre. Il va gueuler, il est capable de me dire que j’suis pas allez voir l’assistante sociale. Qu 'est-ce que tu vas faire maintenant Thérèse, tu continues le combat ?

THERESE-Oui, tiens d’ailleurs, j’ai une réunion ce soir avec les filles. Notre premier objectif : Faire passer la loi sur l’avortement. Et puis : Faire de l’information sur la pilule parce que c’est pas encore clair dans toutes les têtes. Il faut expliquer aux nanas comment on peut l’avoir. Tu penses, elles n’osent pas en parler avec leurs toubibs. Et toi, ça va aller ? Tu dois vraiment partir d’ici, c’est pas une vie, te voilà dans le noir maintenant. C’est dans nos projets de monter une association pour les femmes qui ne peuvent pas partir.

FRANCOISE-Oui ? Ce serait une solution, mais Pierre deviendrait fou si je partais, j’ai déjà essayé, j’suis partie chez Marguerite, tu penses, il s’en est douté, il est venu chez elle, il a failli démolir la porte, j’ai préféré rentrer pour ne pas faire d’histoire.

THERESE-Il faudrait louer un appartement pour héberger plusieurs femmes, l’union fait la force, parce que là, dans ton cas, à part trouver un autre bonhomme…

FRANCOISE-T’es folle ! Il me tuerait ! Ca s'est déjà vu dans la famille.

THERESE-J'sais bien, c’est bien pour ça qu’il faut trouver une solution, ça va mal finir votre histoire, rejoins-nous ! Nous sommes une vingtaine déjà, nous nous réunissons pour réfléchir, il faut vraiment trouver des solutions, toi avec ta vie, tu peux soulever des questions auxquelles on a pas pensé. Il faut un front autonome de femmes, là non-mixité est essentielle pour notre groupe. A BAS LE TERRORISME MASCULIN.

Tout à coup un bruit sourd suivi de cris.

Pierre entre en hurlant comme si on lui avait arraché une dent.

PIERRE-Qu’est-ce que c'est qu' ce bordel encore, pourquoi il fait noir là dedans…

FRANCOISE !

L’effervescence retombe d’un coup, une peur panique se lit sur le visage de Françoise qui  n’a qu’une envie, raccompagner Thérèse à la porte avec l’air coupable d’avoir eu la visite de son amie.

FRANCOISE-C’est L’E.D.F. ils nous ont coupé le courant.

Pierre entre en scène avec un abat-jour autour du cou.

PIERRE-J’croyais que t’avais vu l’assistante sociale, pauvre conne, tu vois qu' t’es une menteuse !

THERESE-Si elle te le dit !

Quand il s’adresse à Thérèse, une sorte de rivalité les pousse à presque se battre, juste dans le regard. 

PIERRE-Qu’est-ce que tu fous là, toi PETASSE !

Thérèse se lève.

THERESE-Quoi pétasse !

FRANCOISE-Elle allait partir, n’est-ce pas Thérèse ?

THERESE-Oui c’est ça, j’allais partir ! (Elle pousse Pierre "chancelant" qui manque de tomber) Ca va aller Françoise ?

FRANCOISE-Oui ! Oui ! J' te raccompagne.

PIERRE-C’est ça ! Allez DEHORS !

Françoise ferme la porte derrière Thérèse.

PIERRE-Ah ! C’est comme ça !

Les rideaux se referment, on entend les coups qui tombent avec des AIE… AIE… AIE…

En decembre vous présentera la suite de la pièce CLIC..... Donnez-moi votre avis !!! merci  Christ'ailes narcisse1967@hotmail.fr

Félicitations a vos articles vous avez franchis le monde et montrer l’exemple,  comme dirait notre ami Brel « Au suivant »

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